La couleur est infiniment plus complexe que les moyens dont nous disposons pour la décrire. Malgré l’évolution du regard sur la couleur, elle est encore souvent utilisée de façon secondaire, comme un ajout de moindre importance. En Europe, jusqu’à la naissance de l’art abstrait, la couleur a toujours été assujettie à la ligne. Lorsque que les deux sont conjuguées, la couleur est moins bien considérée et est généralement associée à des répertoires plus infantiles, kitchs, voire anecdotiques. Et quand la couleur n'est pas dénigrée de cette façon, elle est considérée comme superficielle. Ce mémoire propose d’identifier certaines causes dans ces échelles de valeurs de la couleur, en Occident. Il explore de manière volontairement non-exhaustive un large éventail de travaux de théoriciens et de praticiens. Le rejet de la couleur se manifeste dans les nombreuses tentatives de l’éliminer, de la dévaluer, de diminuer son importance, de nier sa complexité.
Color is infinitely more complex than the means we have to describe it. Despite the evolution of the way we look at color, it is still often used in a secondary way, as a less important addition. In Europe, until the birth of abstract art, color was always subjugated to line. When the two are combined, color is less well regarded and is usually associated with more childish, kitschy, even anecdotal repertoires. And when color is not denigrated in this way, it is considered superficial. This dissertation proposes to identify some of the causes in these scales of value of color in the West. It explores in a deliberately non-exhaustive way a wide range of works by theorists and practitioners. The rejection of color is manifested in the many attempts to eliminate it, devalue it, diminish its importance, and deny its complexity.

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